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Publié par Michel GODICHEAU

Le Clint Eastwood des sacristies et parrain du boys band « Les Prêtres » , Jean-Michel Di Falco Leandri, est sans conteste un homme de médias. C'est un métier, madame. Es qualité d' évêque catholique romain de Gap et Embruns, il s'est violemment emporté, dans une vidéo diocésaine, contre la Libre Pensée qui avait fait annuler une décision hautement politique de MM. De Villiers et Retailleau, respectivement ancien président et président du Conseil général de Vendée et qui s'aiment chrétiennement d'un amour évangélique. Pour les susnommés comme pour Di Falco, la France est toujours la « fille aînée de l'Eglise » La virulence et le caractère irrationnel de certaines propositions énoncées m'ont laissé à penser qu'il y avait là-derrière un petit calcul. Le dénommé Barbarin, cardinal de son état et supérieur hiérarchique (ou au moins fonctionnel) de notre Di Falco m'en a donné confirmation. Dans une déclaration faite le 23 décembre, et publiée dans le Figaro le 24, soit le Quartidi 4 nivôse, fête du soufre (ah ah!) , de retour des confins irakiens du Kurdistan y a vu de nombreuses « crèches vivantes » chez les réfugiés chrétiens démunis. Je ne sais quel est l'état des convergences et des divergences entre Barbarin et Di Falco. Je suis seulement tenté de penser qu'ils s'aiment aussi évangéliquement que Retailleau et de Villiers. Bien normal, les prélats doivent donner l'exemple ! Le lendemain de son coup de sang, Di Falco est allé en grande pompe fêter Hanouca, quant à Barbarin il conclut à propos des crèches de la nativité : « On verra plus tard pour les conseils généraux et les mairies. », ce n'est pas la même chose. Les chrétiens d'Orient subissent un sort affreux, tout comme les yezidis, les chiites et les bektachis de la région et une bonne partie des sunnites, sans parler des quelques juifs s'il en reste. Il fut un temps où la diplomatie vaticane se voulait proche des préoccupations des peuples du Moyen-Orient et des Palestiniens en particulier. L'alignement progressif et influencé par les nécessités économiques sur les exigences de la politique étasusienne a ôté beaucoup de crédibilité aux « efforts de paix » du Saint-Siège. Et pour ma part, je comprends que M. Barbarin mette cela au premier rang de ses préoccupations, nonobstant les excités qui "soutiennent" les chrétiens d' Orient comme sous-produit de la guerre des civilisations. C'est-à-dire qui les condamnent.

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