Le communiqué des Verts sur l'encyclique Laudato Si
Le communiqué d'EELV est tout de même un peu hallucinant, non sur le fond, mais sur la proposition d'un cléricalisme planétaire et cogéré qu'il énonce.
L'encyclique « Laudato si » avait, avant même sa naissance l'onction de Nicolas Hulot, grand-prêtre du Saint Shampoing et est devenue dès sa publication le drapeau du WWF, d'EELV et sans doute demain de Greenpeace, des croisés Zadistes et faucheurs d'OGM : les scientifiques ont du souci à se faire, mais pas seulement eux. Bergoglio tente un coup que Ratzinger doit en fait apprécier, cela doit lui rappeler sa jeunesse pleine de milices convaincantes.
La jonction des forces obscurantistes s'opère sur fond de peurs millénaristes, de crise économique et d'exploitation exponentielle de la classe ouvrière et des peuples.
Le Secrétariat Général de l'Enseignement catholique et EELV avaient déjà ceci en commun qu'ils soutenaient ensemble la réforme des collèges de Mme Vallaud-Balkacem et du gouvernement de Don Manuel, il n'y a là nul hasard. Cette propagande doit combiner l'entonnoir du gavage idéologique et la destruction des connaissances. Mais l'objectif est de contraindre.
« EELV appelle enfin toutes les composantes de la société à s’unir vers un engagement sans précédent pour la cause climatique, condition nécessaire et suffisante pour dépasser les intérêts particuliers qui prévalent sur le bien commun ».
Tout y est, même le vocabulaire thomiste du Bien Commun que les encycliques reprennent et que diffusent les organisations corporatistes. Gattaz et Macron sont tout près.
Et si vous êtes comme moi un partisan de la confrontation des intérêts particuliers, qui a nom Démocratie, pire, si vous choisissez les intérêts d'une des classes en présence, si vous ne faites pas de sobriété vertu, vous êtes un pécheur, un déviant, susceptible d'être stigmatisé comme tel et contraint. Et si vous vous amendez, si vous pérégrinez jusqu'à Rome, Lourdes ou Compostelle, si vous achetez des parts de la coop Bio, si vous pratiquez le Reiki ou mettez la photo de JV Placé sur votre autel privé, vous serez pardonné, mais n'y revenez pas : Thomas d'Aquin le dit : « C’est pourquoi, s’ils reviennent ultérieurement, ils sont bien admis à la pénitence, non pas cependant au point d’éviter la sentence de mort." (Summa Theologica, Secunda Secundae Pars, Question 11, l'Hérésie, article 4)