Humeur vlacho balkanique
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Publié par Michel GODICHEAU
Le tapin honteux des ministres français et de leur chef peut bien être présenté par les journalistes policiers "les Maxime Ducamp, les Dumas" comme un coup de génie dialectique, la réalité est dans ce tweet d'un grec ce matin du 13 juillet :
« La seule bonne chose dans l'affaire est que maintenant le plus stupide des
euroivrognes vlachobalkaniques sait exactement ce qu'est l'Union
Européenne ».
Le fait que cet avis soit retwitté par Angelique Kourounis qui fut très "européenne", mais n'est ni ivrogne ni stupide, est significatif. L'union européenne s'est aliénée ses derniers partisans, il lui reste quelques clients et obligés.
Hollande et Valls viennent de donner un petit coup de main à cette honteuse opération qui, entre autres, kidnappe au profit d'un fonds situé au Luxembourg 50 milliards d'actifs grecs. Valls a beau tenter de hausser son menton à la hauteur de celui du Duce, il ne peut masquer le fait que c'est, à petite échelle pour l'instant, ce que réclame l'UE à la France à propos de la Société Nationale Corse Méditerranée où la lutte des classes avait contraint l'Etat à verser de quoi éviter le licenciement de 800 salariés.
Valls et Hollande félicitent Tsipras qui de son côté déclarait à Merkel : “I can buy a ticket to fly to any other country,” Tsipras said. “Because back home they’ll think that I sold out Greece.” (full article Reuters) (Je peux prendre un billet pour n'importe quel autre pays, parce que si je reviens à la maison, ils vont tous dire que j'ai liquidé le pays).
La fuite à Varennes n'est pas loin : espérons, ce 14 juillet, que la grèce aura son 10 août.
Cela présage, ici et là-bas, d'une accélération dans la lignée de ce qui s'est passé en France le 9 avril dernier dans la rue et le 6 juin autour du journal "Informations Ouvrières"