Napoléon XIV (1966 and 2020 revival)
Je me suis peut-être trompé en rapprochant Macron de Napoléon III. Sa « Société du 10 décembre », faite de banquiers, de branleurs, de malfrats, de demi-sel, de blogueuses rayeuses de parquet, de naturopathes, d’illuminés, de cinglés, de renégats… m’y incitait.
Mais concernant le personnage lui-même, c’est peut-être plutôt de Napoléon XIV qu’il faudrait parler. Les jeunes générations ne peuvent pas avoir connu Napoléon XIV, mais son seul tube a été « They’re coming to take me away haha ! » , il s’agissait d’infirmiers psy.
Le début de retournement de la Bourse s’est transformé en panique boursière et le coronavirus va provoquer une panique tout court.
Et Napoléon XIV n’a pourtant qu’une peur : celle du sort que lui prédisent les gilets jaunes : "they’re coming… on vient te chercher chez toi... ». L’incohérence, la peur qui le pousse à ne pas pouvoir supporter la parole d’un professeur de médecine qui l’avait interpellé et à le critiquer ensuite une fois que le papa qui le grondait ne peut plus entendre, à céder à l’UEFA sur un match à haut risque de contagion, car il a tellement l’habitude d’obéir à ses mandataires…
Sauf que là les matières premières chutent, que le Krach est là, que les records baissiers de 2008 vont être battus, place à l’Histoire et place à l’union de la théorie et de la pratique. C'est la seule alternative.