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Publié par Michel GODICHEAU

Έφυγε από τη ζωή ο συγγραφέας Βασίλης Αλεξάκης

Vassilis Alexakis est un écrivain français et un écrivain grec. Était : j’ai appris sa mort aujourd’hui.

J’admirais Vassilis, ses clopes, ses relations compliquées avec les unes, les autres, les siens, les autres… Je savais que « La clarinette » était un chant du cygne. J’adorais qu’il parle de Tinos, de Thessalonique et du Jardin du Luxembourg.

Amoureux de sa langue, amoureux du français, amoureux des soirées, des gens, des mezzés, de tout ce qui fait se côtoyer les « êtres pour mourir » et rire et boire et danser (dansait-il?). Amoureux des femmes (de sa mère, bien sûr) , des voyages (le voyage en avion d’Athènes à Thessalonique dure 55mn, mais j’ai encore, grâce à lui, le bruit des hélices de l’ATR42 dans les oreilles).

Je n’ai pas tout lu de lui, mais nous avions un peu correspondu et j’avais fait avec lui un petit dossier dans « L’idée Libre » : un homme très chaleureux à l’écriture fine et au dessin plein de distance. J’aurais aimé le rencontrer à Tinos pour parler des Chrétiens ou à Salonique pour parler des rites soufis qui persistent en cachette, ou à Athènes pour qu’il m’explique le Paris qu’il a chanté depuis une chambre d’hôtel  où il doit avoir laissé ses béquilles.

Je n’ai pas été surpris, je prenais dès que je pouvais des nouvelles de lui.

Vassilis Alexakis était de ces écrivains qui vous consolent d’être humain.

Par G.Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26168785

Par G.Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26168785

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