C’est en partie grâce à Vyssotski et aux traductions de Jean-Jacques Marie que je songeais depuis longtemps à apprendre la langue russe. Je l’entends parfois à Thessalonique. Je l’entendrais plus souvent si j’allais régulièrement manger dans ce restaurant géorgien… mais certains n’aiment pas l’ambiance.
Le nombre de liens qui m’amènent à Vyssotski est aujourd’hui important, un écheveau de couleurs et textures très différentes. Les derniers en date passent par Cuba et les Canaries (дружеские приветствия бабушкам и дедушкам). C’est sans doute aussi grâce à Vyssotski que j’ai connu Arno (ils se ressemblent, non?), et Vyssotski a peut-être aidé Arno à traverser le Styx.
Je suis sûr que Vladimir Semionovitch aurait haï cette guerre.
Une bonne approche que ce texte d’Isabelle Després, si vous voulez une traduction en français (je n’aurais presque rien compris sans elle – celle de Michèle Kahn est ma préférée)
Isabelle Després, «Chanter Vyssotski en français : « La fin du bal », « Rien ne va »», La main de Thôt [En ligne], n° 8 - Traduire la chanson (2020), Traduire la chanson, Anne Cayuela et Caroline Bertoneche, mis à jour le : 15/12/2020, URL : https://revues.univ-tlse2.fr:443/lamaindethot/index.php?id=846.
« Моя цыганская »
Владимир Высоцкий
Но и утром всё не так,
нет того веселья:
или куришь натощак,
или пьешь с похмелья.
Но и утром всё не так,
нет того веселья:
или куришь натощак,
или пьешь с похмелья.
Эх, раз, еще раз,
еще много-много раз...
Эх, раз, еще раз,
еще много-много раз…
Des lumières jaunes pénètrent mon sommeil
Et je gémis dans mon rêve
Attends un peu, attends un peu
Le matin porte conseil.
Mais au matin, ça ne va pas.
C’en est fini de la gaîté
Et on fume à jeun
Ou bien on boit pour dissiper l’ivresse.
Allons, encore, encore une fois
Encore beaucoup, beaucoup de fois
Encore, encore une fois
Et on boit pour dissiper l’ivresse