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Le JDD, Maurras et Milan
Le jour du premier fake JDD concocté par la team Bolloré (j’ai un bon souvenir de ce monsieur, à cause des ouvrières de Zig-Zag, un jour, je vous dirai) j’étais à Milan, sur les terres de Giorgia Meloni. Au retour je range mes livres - entreprise toujours avortée – et je tombe sur ceci :
Le 28 novembre 1926 Charles Maurras écrit un billet dont voici un extrait :
[ Le journal milanais « Il Popolo d’Italia » (fondé par Mussolini en 1914) répondait à une critique de Maurras qui affirmait que « L’Italie fait des préparatifs militaires sur la frontière française »]
Voici un extrait de la réponse du père spirituel de Geoffroy Lejeune et de l’oncle de Charlotte d’Ornellas, qui, archevêque de Rennes, est aussi père spirituel de Vincent Bolloré :
« Charbonnier est maître chez lui : Mussolini a parfaitement raison de garder sa ligne frontière et de surveiller les mouvements des conspirateurs et des intrigants qui essaient de ruiner son autorité. Bien que l’ordre et la prospérité dont l’Italie jouit aient ému, plus encore que notre admiration, notre envie, nous n’avons jamais cédé à ces passions inférieures, pour demander, ni désirer, aucun acte suspect capable de troubler l’amitié latine. » (1)
Puis le grand homme (et mauvais écrivain) prie quand même le Duce de surveiller « les jeunes foules animées, soulevées, fanatisées par le fascisme ».
Depuis le 8 novembre 1926, Antonio Gramsci et la plupart des dirigeants communistes italiens étaient arrêtés. Trois mois après l’article, Pietro Tresso (Blasco) dirigeant communiste italien réussit, malgré Maurras, Mussolini et ses bandes fascistes à se réfugier en France.
(1) Source : « La politique de Charles Maurras » (1926-1927) – p 87 – Bibliothèque des œuvres politiques – Versailles 1928
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A la pinacothèque de La Brera (Milan) : tous les OVNI ne se posent pas ds le désert du Nevada.