L'interview de la maturité ?
Question : Pourquoi ce titre abscons ?
Le fait qu’une grossièreté incestueuse soit devenue en trente ans une quasi-ponctuation (à l’instar « pute con » toulousain ), par exemple pour « Qu’est-ce qui se passe ici ? », on peut dire : « "What the motherfuck is going on here ?") et ait pénétré en France a travers le rap, me paraît un signe des temps. Le motherfucker est quand même vachement régressif, mais en vrai , je me suis vraiment fendu la gueule à cause du clip de Kamini : « Un petit coup de motherfuck » (il faut que je lui envoie mon bouquin, tiens).
Question – Tu as vraiment connu Rocard et Plenel ? Tu es très vieux alors ?
Réponse - Oui, mais moins que Mick Jagger et je préfère de loin Eric Burdon.
Question - Tu écris « Villers-Cauterets » au lieu de « Villers-Côtterets … »
Réponse – Tous n’en mourraient pas, mais tous étaient frappés !
Question – Et Gabriel Cohn-Bendit ?
Réponse : Il vient de faire la dernière page des journaux du groupe Ouest-France, je n’ai pas grand-chose à ajouter : comme disait Georges Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire »
Question - Tu es optimiste ?
Réponse : Sur mon avenir personnel, pas des masses. Mais l’humanité a devant elle un joli challenge, après tout.