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Publié par Michel GODICHEAU

On peut  trouver plusieurs aspects dans les déclarations provocatrices de  Xavier Darcos sur l’école maternelle. Certaines organisations syndicales ont mis l’accent  sur son aspect obscurantiste, qui est indéniable ; d’autres ont défendu le bac+5,  ce qui est, à mon sens, plus contestable : il me semble, pour ma part, que le recrutement sur concours l’année du bac  comme   normalien(ne)  pourrait avantageusement être rétabli  (quelle durée d’études ensuite ? Elle résulterait-parce que cela existe- d’un arbitrage entre  données scientifiques  et coût des salaires à verser aux normalien(nes)). Nous en reparlerons. Soit, mais pour revenir à Darcos, en fait il se moque bien  de tout cela ; comme les marines de Bush, il « fait son job »  et cherche des milliers de postes à supprimer ; la  politique de  la « petite enfance» initiée sous Mitterrand  (je me souviens du gugusse de la Nouvelle Action Royaliste  délégué par la gauche à la  "petite enfance" à Angers) et inspirée par  Bruxelles n’a pas produit tous les résultats souhaités et il faut accélérer. La manière est tout de même intéressante. Etant vieux, j’ai connu « l’asile », tenu par des bonnes sœurs,  j’en garde  un vague  souvenir de violence, mais aussi d’apprentissage. Mon fils a connu la maternelle et je connais maintenant son instit de l’époque… C'étaient deux mondes et Darcos  joue là  son Patrick Sebastien :  au Château  on méprise, mais on flatte Sébastien (ou Bigard) (quoique pour le président lui-même, c’est peut-être du premier degré), faire appuyer  par la  doxa plébeienne la destruction de la culture… Jean-Marie Le Pen  s’était forgé un personnage plus élégant sur le tard. Pauvre Darcos, payes-tu toujours ta cotisation à la  Société des agrégés ?

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