Darcos et les maternelles.
On peut trouver plusieurs aspects dans les déclarations provocatrices de Xavier Darcos sur l’école maternelle. Certaines organisations syndicales ont mis l’accent sur son aspect obscurantiste, qui est indéniable ; d’autres ont défendu le bac+5, ce qui est, à mon sens, plus contestable : il me semble, pour ma part, que le recrutement sur concours l’année du bac comme normalien(ne) pourrait avantageusement être rétabli (quelle durée d’études ensuite ? Elle résulterait-parce que cela existe- d’un arbitrage entre données scientifiques et coût des salaires à verser aux normalien(nes)). Nous en reparlerons. Soit, mais pour revenir à Darcos, en fait il se moque bien de tout cela ; comme les marines de Bush, il « fait son job » et cherche des milliers de postes à supprimer ; la politique de la « petite enfance» initiée sous Mitterrand (je me souviens du gugusse de la Nouvelle Action Royaliste délégué par la gauche à la "petite enfance" à Angers) et inspirée par Bruxelles n’a pas produit tous les résultats souhaités et il faut accélérer. La manière est tout de même intéressante. Etant vieux, j’ai connu « l’asile », tenu par des bonnes sœurs, j’en garde un vague souvenir de violence, mais aussi d’apprentissage. Mon fils a connu la maternelle et je connais maintenant son instit de l’époque… C'étaient deux mondes et Darcos joue là son Patrick Sebastien : au Château on méprise, mais on flatte Sébastien (ou Bigard) (quoique pour le président lui-même, c’est peut-être du premier degré), faire appuyer par la doxa plébeienne la destruction de la culture… Jean-Marie Le Pen s’était forgé un personnage plus élégant sur le tard. Pauvre Darcos, payes-tu toujours ta cotisation à la Société des agrégés ?