Psychopathologie du corporatisme.
Un professeur de psychopathologie dont nous étudierons plus tard le CV, vient de lancer un "Appel des appels", immédiatement salué par Libération car :
"Il y a là un phénomène politique qui n’émane pas du monde des élus, des responsables de partis ou de syndicats. Il vient de la société."
Hostile depuis ses débuts à la démocratie, c'est-à-dire à l'expression d'organisée des intérêts par la démocratie représentative, Libération appuie même l'intiative qui correspond à ses "valeurs".
Et c'est bien ainsi, car l'avant-veille de ce qui ne devait être qu'une journée d'action et qui est en train de ce transformer en grève interprofessionnelle , nos amis "professionnels", en construisant un "front des refus", indiquent la profondeur de la crise, tout en esquissant une solution -déjà proposée par Pétain et Salazar - qui serait une "Chambre des professions".
Ma préférence va évidemment à une organisation plus "soviétique" où, sur une base locale, s'organisent ceux qui veulent réorganiser la société non pas sur la base du "bien commun", mais sur les intérêts particuliers du prolétariat.
Cela passe dans l'immédiat par l'interdiction des licenciements et la préservation des syndicats et du droit de s'organiser en partis politiques.