A propos d'une polémique récente
J'écrivais voici dix-neuf ans un article intitulé "L'évangile selon François-Régis" :
"L'édition d'Angers d'Ouest-France a changé de chef de rédaction. Exit Alain Besson. Les éditoriaux de François-Régis Hutin forcent la revendication de l'Europe concordataire comme substitut aux ordres désormais caducs construits après la deuxième guerre mondiale. Les articles sociaux de P.Burel soutiennent de plus en plus effrontément (et désespérément ?) la recomposition syndicale autour de la CFDT. Les billets de Boissonnat (désormais associé au Wall Street Journal dans le groupe de presse de JL Servan-Schreiber) sont de plus en plus pressants à l'égard du gouvernement lui-même : pour qu'il tienne bon et maintienne l'austérité.
On ne plaisante plus à Ouest-France.
Le départ d'Alain Besson est au moins un signe. Il n'incarnait certes pas à la tête de la rédaction locale une philosophie radicalement éloignée de celle d'Economie et Humanisme (le club cléricalo-corporatiste de François-Régis), mais là n'est pas la question."
".
C'était dans le numéro 3 (nouvelle série) de "Ce Qu'il Faut Savoir" , le journal des libres penseurs angevins.(avril-mai 1990) ; je me demandais un peu plus loin si le péché d'Alain Besson était d'avoir rompu la communion d'Eglise ...
Depuis lors les fusions ont continué, La "Nouvelle République" a disparu du paysage et la presse départementale est désormais à 100% propriété d'Ouest-France. L'ordre corporatiste prôné par "Economie et Humanisme" est la seule musique qu'entendent les angevins.
Pour cette raison une presse d'opinion laïque aurait toute sa place dans ce département et "L'Anjou Laïque" aurait pu en être un élément....
"L'édition d'Angers d'Ouest-France a changé de chef de rédaction. Exit Alain Besson. Les éditoriaux de François-Régis Hutin forcent la revendication de l'Europe concordataire comme substitut aux ordres désormais caducs construits après la deuxième guerre mondiale. Les articles sociaux de P.Burel soutiennent de plus en plus effrontément (et désespérément ?) la recomposition syndicale autour de la CFDT. Les billets de Boissonnat (désormais associé au Wall Street Journal dans le groupe de presse de JL Servan-Schreiber) sont de plus en plus pressants à l'égard du gouvernement lui-même : pour qu'il tienne bon et maintienne l'austérité.
On ne plaisante plus à Ouest-France.
Le départ d'Alain Besson est au moins un signe. Il n'incarnait certes pas à la tête de la rédaction locale une philosophie radicalement éloignée de celle d'Economie et Humanisme (le club cléricalo-corporatiste de François-Régis), mais là n'est pas la question."
".
C'était dans le numéro 3 (nouvelle série) de "Ce Qu'il Faut Savoir" , le journal des libres penseurs angevins.(avril-mai 1990) ; je me demandais un peu plus loin si le péché d'Alain Besson était d'avoir rompu la communion d'Eglise ...
Depuis lors les fusions ont continué, La "Nouvelle République" a disparu du paysage et la presse départementale est désormais à 100% propriété d'Ouest-France. L'ordre corporatiste prôné par "Economie et Humanisme" est la seule musique qu'entendent les angevins.
Pour cette raison une presse d'opinion laïque aurait toute sa place dans ce département et "L'Anjou Laïque" aurait pu en être un élément....