Autour de la mémoire des événements traumatiques.
Le Comité républicain de la Roche de Mûrs fêtait donc ses 120 ans. A cette occasion, et en partenariat avec la
commune de Mûrs-Erigné, un colloque réunissant cinq universitaires était organisé, sur le thème :" Devoir de mémoire et devoir de vérité , autour de la mémoire des événements
traumatiques" (voir une des notes précédentes). J'ai, quant à moi, passé une journée passionnante et pu vérifier quelques points qui faisaient question. Au soir de cette journée,
l'essentiel me paraît ceci : les préventions fondées sur le dogmatisme ou les querelles d'écoles sont des obstacles dérisoires vis à vis des enjeux auxquels sont confrontés les
citoyens quant aux usages de l'Histoire. Une discussion riche, contradictoire, sérieuse a eu lieu entre les participants qui, nonobstant le cadre un peu particulier, avaient préparé avec respect
leurs contributions. La salle a pu participer à ce débat sous la houlette (qui est loin d'être une férule) de Madame Christine Bard, directrice de la Maison des Sciences Humaines à
l'Université d'Angers.
Bref, un climat de discussions exigeantes à partir d'exposés qui, échappant aux simplifications abusives, ont passionné les citoyens, à mille lieux qu'ils étaient de l'histoire mise en scène au Puy du Fou ou dans les docu-fictions de la télévision. On comprend dès lors que ceux qui noircissent du papier dans le but de régler son compte à la Révolution Française se soient abstenus de paraître en cette matinée ou de l'annoncer. Peu nous chaut.
Une matinée qui s'est souvent poursuivie dans les conversations du repas qui a suivi, par des réflexions sur l'enseignement de l'Histoire à l'Ecole et à l'Université et par l'amorce de nouvelles pistes de recherches.
Bref, un climat de discussions exigeantes à partir d'exposés qui, échappant aux simplifications abusives, ont passionné les citoyens, à mille lieux qu'ils étaient de l'histoire mise en scène au Puy du Fou ou dans les docu-fictions de la télévision. On comprend dès lors que ceux qui noircissent du papier dans le but de régler son compte à la Révolution Française se soient abstenus de paraître en cette matinée ou de l'annoncer. Peu nous chaut.
Une matinée qui s'est souvent poursuivie dans les conversations du repas qui a suivi, par des réflexions sur l'enseignement de l'Histoire à l'Ecole et à l'Université et par l'amorce de nouvelles pistes de recherches.