Antonis Samaras
Antonis Samaras, premier ministre grec et minuscule poussière de l’Occident décadent, est un commissaire priseur convenable. Il vantait il y a peu en Chine, son pays qui a perdu 22 points de PIB en trois ans. « Mais nous avons fait plus de la moitié du chemin ». Ce qui signifie de bonnes affaires à faire : ports (c’est déjà fait au Pirée), aéroports, infrastructures, huile, tourisme… Samaras vend la Grèce aux « communistes » chinois, tout en faisant les yeux doux à sa propre extrême-droite, ce qui ne l’empêche nullement d’avoir des ministres de gauche, de louer ses hôpitaux aux Qataris et de tenter de faire concurrence à Raycip Erdogan, le premier ministre turc, en matière de servilité philo étasunienne. Tout cela nécessite des mesures : pendant que Samaras était à Pékin , le gouvernement décidait d’envoyer des lettres de réquisition (en réalité de mobilisation !) aux enseignants grecs pour les empêcher de faire grève.