Chavagnes-les-Eaux au congrès des DDEN du 49
Un tour complet de cette actualité a été fait, samedi 20 février, salle Aragon à
Trélazé.Une assemblée très angevine de citoyens pas nés de la dernière pluie, très divers dans leurs engagements, mais tous très profondément attachés à l'école laïque. Une passe d'armes à peine
feutrée entre le président Jacques Manceau et le délégué de la fédération nationale (en l'absence du président, empêché) lui a donné du relief. Le second reprochait au premier une tonalité
anticléricale. Mais comment qualifier les faits quand une association pilotée par la paroisse préside aux destinées de la commune ? Comment qualifier une inspectrice d'Académie qui partage son
papier à lettres avec la Direction diocésaine de l'enseignement catholique ? (pour la première fois, l'Inspectrice n'était ni présente ni représentée). On y a appris qu'à l'origine, en 1985 (en
pleine affaire d'Andrezé), M. Chevénement, ministre de l'Education nationale avec couvert l'affaire(dans le même temps où il ne levait pas le petit doigt pour l'école laïque d'Andrezé).On a pu y
prendre la mesure des capacités destructrices d'une réformite sarkozyenne marquée par l'invention des EPEP (Etablissements Publics de l'Enseignement Primaire), destinés à faire disparaître à
jamais l'école communale. J'ai noté, pour ma part, l'eau tiède abondamment déversée par le délégué national, mais cela ne m'inquiète pas outre mesure. La fédération des DDEN restera une
fédération de combat laïque, car ses membres ont une ferme volonté de s'opposer aux destructions.