Chrysanthèmes en solde pour le marché interbancaire.
Les Echos le 9 novembre 2011 :
« A 14h45, l'écart des taux entre l'obligation de référence du Trésor français à 10 ans et le Bund allemand s'est ainsi inscrit à 148 points de base (1,48 point de pourcentage). Cet écart, qui mesure la prime de risque entre ces deux lignes obligataires, était de 45 points de base il y a un an. Le rendement des OAT françaises à 10 ans s'établit à 3,173%, à 16h. »
La dévaluation « potentielle » du Franc français vis-à-vis du Deutschemark est donc de 87,6% ! La Lire italienne est d’ores et déjà considérée comme spéculative ( différentiel de taux +335% ! par rapport à l’Allemagne). A midi, le taux d’intérêt que doit payer le Trésor italien pour son refinancement est de 7,6 %. Seule ma banque fait mieux avec 14,1% sur mon découvert, alors qu’elle me fait par ailleurs cotiser à plus de 10€ par mois, mais il est vrai que, comme il s’agit du groupe Natixis (Banques populaires + caisse d’épargne), elle a vraiment besoin de sous. Les résultats publiés ce soir sont pourtant rassurants : Natixis : 9 mois 2011 : performances solides avec un résultat net part du groupe de 1 260 millions. Rassuré, vraiment ? Ben non : d’abord parce que c’est moi (entre autres) qui paye, ensuite parce qu’il va falloir regarder comment c’est obtenu (on verra cela plus tard).D’ailleurs, c’est sûr, on peut avoir confiance dans les chiffres des banques. La preuve ? Elles mêmes publient des chiffres rassurants, mais ne se prêtent plus d’argent : le marché interbancaire est bloqué !