Ethicien de guerre.
Le fils de feu Robert Hersant, « réfugié économique » en Suisse, y anime un groupe de petits quotidiens locaux ; l’un d’eux, « L’Express-L’Impartial » publiait le 28 juin une tribune « Pour faire face à la crise » d’un nommé Denis Müller « éthicien et théologien ». Cet intéressant personnage y énonçait certes les onctueuses et profondes banalités auxquelles invite sa double titularité, mais aussi des choses curieuses, comme l’idee que François Hollande, « aiguillonné par Bernard-Henry Levy », conviendrait désormais, « avec l’Union européenne et le président Obama » que concernant la Syrie, on ne pouvait pas « ne rien faire et fermer les yeux ». Gott mitt Uns, comme toujours, l’éthicien ! Najat pourrait au moins démentir l’aiguillon. Guère plus sans doute.