La Revanche du Parti Noir sème des cailloux rouges.
Conférences à Auch, Brive (Michel Eliard) Dijon, Chambéry (Pierre Roy) ; conférences à venir à Villefranche-de-Lauragais (M.E.), Clermont-Ferrand (P.R.)... Je serai pour ma part à Oléron le 28 avril (Salon Cita’ Livres – Stand des Editions Abeille et Castor), le 30 mai près de Lausanne (mais dans le Valais, refuge spirituel de Marcel Lefebvre, que Joseph Ratzinger vient de sortir du purgatoire, nous en reparlerons), le 6 juin en Belgique (lieu à préciser), le 8 juin à Roubaix (avec la FAL). Evidemment, nous intégrons désormais totalement la campagne initiée par la Fédération Nationale de la Libre Pensée pour l’abrogation de la loi Debré : reposer ce problème aujourd’hui correspond à la nécessité de préserver l’instruction publique , n’en déplaise à un contradicteur qui considère que là où nous mettons « Eglise », il faut dire « Capital » pour désigner le responsable. Or, que disons-nous ? Que Capital et Eglises collaborent aujourd’hui étroitement dans leur intérêt réciproque. Observons le gouvernement Monti en Italie, c’est une bonne dose de Goldman Sachs dans beaucoup de Vatican : la proportion peut varier, la confession peut varier, mais les ingrédients restent les mêmes. L’Ecole est un lieu privilégié de cette collaboration : au Royaume Uni, par exemple, 1/3 des écoles d’Etat sont désormais des « faith schools », c’est-à-dire que depuis 1990, et parce que les écoles d’Etat étaient elles-mêmes liées à l’Eglise anglicane, un élève sur trois est aujourd’hui sous-traité aux prêtres, aux imams et aux rabbins : c’est l’application à l’Ecole du partenariat public-privé (PPP), selon les modalités du New Public Management cher à Tony Blair et à Cameron. La loi Debré sera dès le mois de juin le relais de nouvelles tentatives de ce type en France et la Belgique est menacée du même processus dans des conditions comparables à celles du Royaume Uni. Mais de cela aussi nous reparlerons, car c’est un des combats qui devront être menés à l’échelle internationale.