"Le Concile d'Amour" au Grand théâtre d'Angers
Panizza n’est pas trahi, non et la musique de Michel Musseau me plaît beaucoup, entre
Britten, Dutilleux, Kurt Weil et Jimmy Hendrix. Pourtant l’obscénité des marionnettes fait un peu bravache et le parti pris d’expliquer
fait disparaître la musique et débander un troupeau de cerfs. Ne pouvait-on pas garder un schéma plus sobre, dans la lignée du « messager » et de
dieu qui élégiaque ses percussions ? Un pape en chair et en os se faisant pisser dans la bouche par une hétaïre , cela eût fait un joli bruit... bref
, en regardant ce matin à la gare Dalila Khatir (La Vierge) qui risquait de prendre froid à rester devant les portes automatiques je me disais que Frederic
Caton (Dieu) et elle, méritaient mieux : ils ont bien servi cette musique. Xavier Ribes et ses choeurs eûssent pu aussi être d’un grand renfort, tant ils sont désormais expérimentés à
représenter l’humanité. Bon , mais la jeunesse a je crois adhéré, même si pour choquer les vieux, l’ambiance métal aurait sans doute fonctionné mieux que les bites en carton. J’espère qu’il y
aura un CD. Pas de boxe, tout est resté calme et un gros tiers de la salle a applaudi. J’ai récolté un flyer pour Offenbach