Les choses bougent.
Après quatre conférences en une dizaine de jours et un peu trop de kilomètres (plus 90mn de station debout samedi matin , après 500 km la veille et un coucher tardif. Merci M Pepy !) Il est sans doute temps de tirer un petit bilan d'étape. L'avant-dernière étape, sans doute, concernant "La revanche du Parti Noir", car le dernier retirage s'épuise.
D'abord il est établi que le "grand éditeur" qui a, in fine, refusé le livre a eu commercialement tort. Les éditions Abeille et Castor ont fait preuve de courage et détermination et je me réjouis qu'il puisse y avoir à cette occasion un début de retour pour cette jeune maison.
Ensuite, du moins dès lors que les libres penseurs ou les associations qui ont invité les auteurs l'ont fait avec audace et en s'appuyant sur le travail de l'éditeur, des publics variés ont pu être réunis pour discuter autour du livre, réunissant des dizaines de personnes à Saint-Herblain, Laval, Toulouse, Tours, Montreuil, Cergy, Chateauroux, en Vendée...
Je suis particulièrement heureux de l'invitation des parents d'élèves de l'école de Landouge à Limoges, qui a permis à la fois de dialoguer avec des élus de terrains, des parents attachés à la défense de l'école publique laïque et d'appuyer une bataille concrète contre les conséquences de la loi Debré et les perspectives des envahisseurs.
Enfin, la période électorale étant commencée, il est bien normal que ces échéances influencent le débat. Le fait que nombre de candidats aux présidentielles mettent l'Ecole au centre de leur campagne est un signe. Le fait qu'on parle de la Grèce dans toutes les réunions en est un autre.
Mais précisément le 21 février passe à l'Assemblée nationale la discussion du "Mécanisme Européen de Stabilité", c'est-à-dire que l'on commence à passer autour du peuple français le mécanisme qui écrase les vertèbres du peuple grec. Ceux qui refuseraient de s'en préoccuper feraient fausse route... ou se prépareraient à gouverner contre l'Ecole publique et laïque.