Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Michel GODICHEAU

A propos des subventions  d’Angers Loire Métropole et du Conseil général à l’ESEO

(Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest) – Filiale de la catho.


Que Jean-Claude Antonini (maire d’Angers),   Christophe Béchu (président du conseil général de Maine-et-Loire) Francisque Collomb (maire de Lyon)   s’entendent comme larrons en foire pour le financement  de l’Université Catholique ne peut surprendre  que les naïfs (vrais ou faux). Cette fois, la somme est cependant gigantesque  et est destinée à enrichir le patrimoine  d’un groupe privé confessionnel.

 

Dans ce contexte, les déclarations de Philippe Bodard,   conseiller  général  et maire de Mûrs-Erigné  expriment de façon déformée l’indignation des laïques et des  républicains devant  les  millions d’euros  de fonds publics déversés pour  abonder des patrimoines privés.

 

Mais  se lamenter, réclamer un contrôle ou ironiser  sur « l’absence de cours  de laïcité à l’institut municipal » (communiqué du Comité Vigilance Laïcité) fait-il avancer les choses ?

 

S’il s’agit de se battre, il faut d’abord comprendre. Lorsque J-C Antonini dit qu’en la matière il se substitue à l’Etat :

 

-il ne fait que prolonger  l’action  de l’Université d’Angers , présidée par  Daniel Martina et des conventions  signées avec la catho , instaurant  des cursus croisés pour les étudiants (c’est la situation de Martigné-Briand  appliquée à l’enseignement supérieur).

-il ne fait que prendre acte des conséquences de la loi Pécresse  exprimées par  la brave dame  sans ambages : : "Cet automne, nous définirons ensemble un nouveau modèle de financement qui prenne en compte l’activité des établissements et valorise leur performance, à l’image de ce que nous proposons aux établissements publics d’enseignement supérieur". (juin 2009) –  Citée par Muriel Fitoussi et Eddy Khaldi  (http://www.collectif-papera.org/spip.php?article450)

 -il  fait allégeance à  nouvelle véritable « loi Debré »  de l’enseignement supérieur, qui  est le pendant  des accords Vatican-Kouchner. Il est vrai qu’il a été élu  par ceux qui ont forgé l’original  (axe Monnier/Chappoulie).

 

 

 

 Ce n’est  pas seulement d’un nouveau cadeau  à l’enseignement catholique dont il s’agit,,  c’est un élément supplémentaire de dislocation  de l’Université et de précarisation de ses personnels.

 

On ne peut avancer que dans la clarté.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article