Les subventions du"Croisé de Copenhague" à l'UCO.
A propos des subventions d’Angers Loire Métropole et du Conseil général à l’ESEO
(Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest) – Filiale de la catho.
Que Jean-Claude Antonini (maire d’Angers), Christophe Béchu (président du conseil général de Maine-et-Loire) Francisque Collomb (maire de Lyon) s’entendent comme larrons en foire pour le financement de l’Université Catholique ne peut surprendre que les naïfs (vrais ou faux). Cette fois, la somme est cependant gigantesque et est destinée à enrichir le patrimoine d’un groupe privé confessionnel.
Dans ce contexte, les déclarations de Philippe Bodard, conseiller général et maire de Mûrs-Erigné expriment de façon déformée l’indignation des laïques et des républicains devant les millions d’euros de fonds publics déversés pour abonder des patrimoines privés.
Mais se lamenter, réclamer un contrôle ou ironiser sur « l’absence de cours de laïcité à l’institut municipal » (communiqué du Comité Vigilance Laïcité) fait-il avancer les choses ?
S’il s’agit de se battre, il faut d’abord comprendre. Lorsque J-C Antonini dit qu’en la matière il se substitue à l’Etat :
-il ne fait que prolonger l’action de l’Université d’Angers , présidée par Daniel Martina et des conventions signées avec la catho , instaurant des cursus croisés pour les étudiants (c’est la situation de Martigné-Briand appliquée à l’enseignement supérieur).
-il ne fait que prendre acte des conséquences de la loi Pécresse exprimées par la brave dame sans ambages : : "Cet automne, nous définirons ensemble un nouveau modèle de financement qui prenne en compte l’activité des établissements et valorise leur performance, à l’image de ce que nous proposons aux établissements publics d’enseignement supérieur". (juin 2009) – Citée par Muriel Fitoussi et Eddy Khaldi (http://www.collectif-papera.org/spip.php?article450)
-il fait allégeance à nouvelle véritable « loi Debré » de l’enseignement supérieur, qui est le pendant des accords Vatican-Kouchner. Il est vrai qu’il a été élu par ceux qui ont forgé l’original (axe Monnier/Chappoulie).
Ce n’est pas seulement d’un nouveau cadeau à l’enseignement catholique dont il s’agit,, c’est un élément supplémentaire de dislocation de l’Université et de précarisation de ses personnels.
On ne peut avancer que dans la clarté.