Librairie, politique et débat public.
J’étais mercredi en conférence à Châteauroux pour la présentation de « La revanche du parti noir ». Le président de la Libre Pensée de l’Indre avait eu un peu de mal à convaincre la libraire locale de commander des ouvrages : « Ce genre de livres politiques ne se vend pas !». Finalement, dix exemplaires avaient été commandés, quinze livrés (L’Abeille est futée et le Castor opiniâtre) et tous ont été vendus. Cela confirme l’impression que j’avais eue après la conférence à Saint Herblain : l’attachement des citoyens (et pas seulement des enseignants) à l’Ecole publique et laïque et le degré d’urgence ressenti sont souvent sous estimés. Mais que l’on donne des éléments d’analyse aux postiers, cheminots (et même en l’occurrence pharmaciens et fonctionnaires de police retraités), ils sont tout prêts à s’en saisir.