Madame, monsieur, du service relations clients de la SNCF.
L’actualité de ce matin m’apprend que la SNCF va verser à l’Etat un dividende record. Les 150 euros que je vous réclamais dans mon courrier du 28 octobre, cité en référence et qui est resté sans réponse, y sont sans doute inclus, comme une infime gouttelette que vous avez su capter dans le brouillard de déperdition radiative dont la tendance récurrente à s’échapper des rails accapare l’attention des logisticiens de votre « partenaire » RFF. Bravo !
Il est même possible que les suggestions sous-jacentes à mon susdit courrier alimentent le notionnel d’un process « lean six sigma » (je sais l’intérêt qu’y porte M.Pepy) à découvrir ! N’empêche : je crois avoir trouvé le moyen de récupérer, au moins au plan de la satisfaction personnelle, les 150 euros qui m’apparaissaient un compromis acceptable entre le minable bon de transport (que je ne sollicite plus guère : un bon de transport de 13 euros à échanger au guichet nécessiterait pour moi environ 1h30 d’efforts et 14km de transports , soit au tarif du SMIC et au tarif fiscal du km représenterait pour moi une perte de 13,00 – [(14*0,396) + (1,5*9,19)] = 6,32€) et l’assignation directe qui me tente mais qui se heurte, elle aussi, à des problèmes d’impécuniosité et de chronodéficience (« Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or! »- Charles Baudelaire) : ce moyen s’articule en deux branches : la première consiste à contraindre tout préposé destinataire de ce courrier à lire des phrases de plus de dix lignes, la deuxième à renouveler cette demande, avec des variations subséquentes liées aux résonances de cet échange dans l’actualité d’un grand voyageur, jusqu’à ce que me soit fournie la réponse argumentée à mon courrier, abondamment mais précisément référencé, ce à quoi la simple courtoisie eût déjà exigé que l’on procédât.
Précision surérogatoire : je modifie l’affectation éventuelle de l’indemnité réclamée, ma solidarité à l’égard des salariés de Seafrance n’est pas en cause, mais je préfère les affecter à la caisse de grève de mon Union Départementale (mon petit doigt me dit qu’il va bientôt y avoir une certaine urgence) plutôt qu’à une SCOP. Et j’espère vous trouver de même.