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Publié par Michel GODICHEAU

Hier  après-midi, à Chateau d’Olonne, en Vendée, devant une salle bien garnie, le débat a resurgi : instruction... éducation. Historiquement, du point de vue de l’appellation, il y a eu  des variations atypiques, mais sur le fond , la formule «  L’instruction éduque toujours, alors  que l’éducation n’instruit pas toujours » me paraît excellente.

 

J’ai relu aujourd’hui la loi  du 16 juin 1881, la loi du 28 mars 1882 et la loi du 30 octobre 1886  (dans l’édition du Code Pichard de 1909)  et en dehors  de tel ou tel passage daté ou très contestable, une évidence m’est apparue comme jamais, sans doute  du fait  d’une question récurrente dans le débat d’hier : comment faire pour  que  l’ensemble des citoyens puissent se saisir collectivement  de la résistance et de la reconstruction ?

 

Une partie de  la réponse se trouve sans doute  dans le texte extrêmement simple  des articles , ainsi celui-ci  (que j’avais pourtant déjà lu 10 fois  et qui abroge au passage  les lettres d’obédience):

 

Art. 1er- Nul ne peut exercer les fonctions d’instituteur ou d’institutrice titulaire, d’instituteur adjoint chargé d’une classe ou d’institutrice adjointe chargée d’une classe, dans une école publique ou libre, sans être pourvu du brevet de capacité de l’enseignement primaire.

Toutes les équivalences admises par le paragraphe 2 de l’article 25 de la loi du 15 mars 1850  sont abolies ».

 

Et celui-ci  (loi du même jour sur la gratuité) :

 

Art. 1er – Il ne sera plus perçu  de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques ; ni dans les salles d’asile publiques.Le prix de pension dans les écoles normales est supprimé.

 

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