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Maintenant, je sais !
Je n’ai rien posté depuis le 14 décembre : avec Gaza, que voulez-vous écrire de léger ?
Mais maintenant, je sais. Les flics français qui ont raflé au Vel d’Hiv étaient des citoyens ordinaires. Ils étaient citoyens ordinaires comme le nouveau candidat du RN, ancien chef de Frontex, comme le futur président de l’IMA, pour qui j’ai failli travailler, comme Jean-Luc Mano ancien journaliste de l’Huma, comme Fabien Roussel, le nouvel ami de Meyer Habib.
Décidément je n’arriverai pas à écrire quelque chose de léger. Heureusement il y a les camarades syndicalistes qui refusent de charger les armes, il y a des gens comme Pierre Stambul, Craig Mokhiber, Emilie Gomis, Schlomo Sand, Jean Ziegler, il y a le peuple d’Irlande… qui sait qu’il vengera Bobby Sands et qui soutient Gaza parce qu’il a le droit d’être réunifié.
J’ai accompagné hier au pied des Pyrénées un humain plein de la douleur du deuil. C’est lui qui, sans me connaître, m’avait fait la lecture du dernier poème de Salvador Puig Antich. Fabien Roussel avait cinq ans en 1974, mais, devant l’attitude de Marchais et consorts, pendant la campagne contre l’exécution du militant catalan, « Ptit Boule » , le prolo trélazéen, avait mis un tuyau de plomb dans la sacoche de sa mobylette pour qu’on puisse distribuer les tracts sans trop de problèmes.
Gaza m’empêche d’écrire, mais ceux qui trouvent Meyer Habib fréquentable me font vomir.
Et L’Huma qui interviewe le complice de Netanhyahu…. « Ptit Boule » avait raison.
Je connais Krzysztof Penderecki grâce au défunt festival de musique contemporaine qui avait lieu à Angers il y a une cinquantaine d'années. Ceux qui ont fait Hiroshima sont toujours à l'oeuvre et le nombre de victimes directes dépasse déjà celui de Nagasaki.
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Penderecki: Threnody for the Victims of Hiroshima
National Polish Radio Symphony Orchestra. Antoni Wit, Conductor.