Colloque au temps des coloquintes.
Le colloque « Autour de l’oeuvre scolaire de la révolution française » a permis, samedi 24 septembre, aux auditeurs du Centre Jean Carmet (une cinquantaine) d’écouter quatre communications :
Le travail de Jean-Paul Baron (empêché pour raisons de santé) sur Condorcet a été lu par Georges Douspis, président du groupe James Combier de la Libre Pensée (Saumur). Cette présentation, concise, précise et documentée, a été l’occasion de mesurer l’apport du philosophe et du révolutionnaire et l’actualité de ses propositions en amont comme en aval de la Révolution Française. Elle a aussi donné un cadre aux trois autres communications. Celle de Michel Eliard, érudite et militante, sur le sort fait par les « réformateurs » et leurs inspirateurs : Bourdieu, Prost, Nique, Dubet, Lelièvre et Duru-Bellat aux mânes de Condorcet ; la mienne où des recherches m’ont notamment donné l’occasion de vérifier que Falloux était un ancêtre légitime du « grand service unifié » et Freppel un père de l’allègement des horaires et des programmes ; celle de Jacques Lebreton qui nous a amené d’intéressantes réflexions sur l’acquisition de l’excellence technique à propos de l’école des Arts et Métiers (et même de mon bon vieux lycée Chevrollier). Nous avons aussi parlé de l'avenir et des solutions.
Bref, notre éditrice a sans doute été trop gentille d’envoyer « La Revanche du Parti Noir » au Courrier de l’Ouest, qui n’a pas pipé mot du colloque ni du livre et n’a envoyé personne (contrairement à Ouest-France, in extremis). Ce qui ne nous a pas empêchés de vendre tout le stock d’ouvrages disponible (ceux qui n’ont pas été servis, le seront au troisième tirage qui arrive cette semaine), mais a limité l’accès de la jeune génération à « la science de son malheur ».
Les actes paraîtront dans quelques mois : ils peuvent être commandés accompagnés d’un chèque de 8 € à l’ordre de « Comité républicain de la Roche-de-Mûrs » adressé à notre siège social : Hotel de Ville – 49610 Mûrs-Erigné.
Le soir même Allègre, l’inventeur de Dubet, claironnait chez Ardisson que pour régler le problème de la dette il fallait une fédération franco-allemande : la France fournirait l’armée (atomique !) et l’Allemagne la discipline : même Adolphe Thiers semble avoir dégénéré.
P.S. : J'avais fait une erreur de frappe sur la date : nous sommes en Vendémiaire 220, bien sûr et aujourd'hui nous fêtons la Colchique.