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Publié par Michel GODICHEAU

Les Cohn-Bendit on savait déjà, les Ardisson avaient su se faire oublier, le petit pabliste de Cassen avait fondu dans le doriotisme… mais dans Vème République finissante il est des conjonctions qui sont comme des comètes. Et dans la queue de celle de Valls, un Macé-Scaron. Ces demi-sel cherchent leur point de chute : le vide sidéral du discours de Macron peut laisser croire à un espace et à des bénéfices, tant la ploutocratie devra meubler. En Italie, de Bossi à Grillo, de la Casapound aux Cinque Stelle on a déjà vu des intellos qui se prenaient pour Marinetti, comme les esthètes ont suivi Mussolini à Salo, il y a même des types qui sont prêts à suivre Fillon jusqu'à Fatima, pour y célébrer avec le pape Bergoglio, l'allié des militaires argentins, la canonisation prochaine des petits bergers qui ont cru à la conversion d'une Russie de 1917 dont ils ignoraient l'existence. Et il est vrai que Fillon ressemble un peu au terne Antonio de Oliveira Salazar, il est vrai qu'un gay qui écrit « L'horreur religieuse » en 2016 peut écrire les discours du candidat de « Sens commun » en 2017 (son histoire parlait pour lui), comme il est vrai, et pour les mêmes raisons, qu'un de Villiers peut adouber un Macron. La haine des musulmans a une fonction historique : celle d'attirer autour de candidats qui rêvent de pouvoir brutal, une galaxie d'aventuriers : sont déjà sortis de ce petit bois : le Le Drian de l'institut de Locarn, le Valls du prix Cléricalis, un récupérateur de vieux papiers et patron de droit divin, un financier amateur de macarons et de sandwiches des gares, le Macé -Scaron, donc… il y a un peu de réserves. Mais tu sais, Joseph, même Poutine s'inquiète un peu.  Quant à  l'Europe que je préfère, en voici une partie.
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