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Publié par Michel GODICHEAU

 

 

Quelques bonnets rouges sur les ponts, avec le drapeau des neuf diocèses, des affiches : dans une crêperie, une pizzeria ; quelques villes qui paraissent totalement sinistrées, Rostrenen, Dol... d'autres qui s'en sortent mieux : Lannion, Combourg... Mais aussi cette mamie de 93 ans à Loguivy-de-la-Mer (ben oui, François Budet!), avec qui j'ai failli refonder la Section Française de l'Internationale Ouvrière, ces brittons qui importent partout leurs étranges coutumes, les mêmes au Ghana, au Malawi ou dans le Poher... Ce petit patron angevin, sympathique et mystique dès son deuxième whisky qui me disait : ça va péter ! Et puis les urgences et une autre vieille dame qui attend depuis deux jours qu'un lit se libère ; le personnel hospitalier tour à tour merveilleux, épuisé, excédé... Je suis allé à l'Institut de Locarn aussi, c'est là que siège la machine à transformer les ostréiculteurs en bonnets rouges ; à l'Institut de Locarn j'ai été dûment filmé par un système de sécurité performant, grâce à vos achats (et aux miens), dans les «Intermarché», les Leclerc, le Crédit Mutuel de Bretagne, grâce au pâté Hénaff, à Yves Rocher, aux farines Sanders qui nourrissent vos volailles … et Yves Glon, le PDG du groupe Glon ( « Le problème de la Bretagne, c'est la France ») et président de l'Institut de Locarn ; grâce aussi aux évêques bretons qui ont relayé les bonnets rouges (normal : le drapeau des neuf diocèses!). Grâce à Jean-Yves Le Drian qui, tout petit, s'est penché sur les lois de décentralisation inspirées d'Albert de Mun et a toujours confirmé cette ligne en rendant hommage à Joseph Martray du CELIB, du PNB et de l'Ordre de l'Hermine... ou en finançant l'Institut de Locarn qui lui a succédé. Nul besoin d'aller chercher dans les vieilles poubelles ( très pleines, il est vrai) de Yann Fouéré . C'est ici et maintenant que Le Drian, Glon et JP Le Roch (Intermarché) tentent d'organiser le corporatisme pour museler les salariés de Bretagne et d'ailleurs. Certes, la crépière de Combourg, l'ostréiculteur de Saint-Benoît-des-Ondes, le désosseur de Rostrenen ou le chômeur de Brest ont nettement plus de risque que les PDG cités ci-dessus que leur maman, hospitalisée en urgence, attende quarante-huit heures une chambre au CHU. Mais  l'ignoble « pigeon » que Hollande est allé hugger dans la Silicon Valley ne le dira pas à la crépière ! Côté charges sociales, une mention pour cet « expat » d'un type particulier vu en Irak et qui incitait les entreprises à venir s'installer à Baghdad avec un argument imparable : ni impôt , ni charges sociales ! Le ClubK de la diaspora bretonne a encore des progrès à faire ; il est vrai que la durée de vie, l'équipement hospitalier et le délai de remboursement des médicaments  laissent sans doute à désirer à Baghdad. 

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