Avec quelques jours de retard.
Voici deux photos prises l’une à l’extrémité sud et l’autre à l’extrémité nord de la rue Pythagore à Evosmos-Kordelio , dans la banlieue de Thessalonique (100 000 habitants plus les réfugiés)
J’ai pu travailler un peu et finir le très bon livre de Gehrardt Stenger sur l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (Le triomphe des Lumières, chez Perrin). Je vais écrire une recension. Je me suis surtout beaucoup promené à pied dans la ville. Je ne partage pas grand-chose avec Axel Kahn qui vient de disparaître, mais j’espère comme lui marcher encore un moment et continuer à être un étranger qui marche sous les regards suspicieux des veuves (pas celle du pope qui, elle, m’embrasse comme du bon pain et voulait m’aider à laver ma voiture). Quand on demande au petit garçon (si doué) pakistanais scolarisé ici, quand on lui demande d’où il est, il dit : « Je suis de l’école de Sindos » (j’ai changé le nom). Alors que moi je suis un étranger, ce qui est un statut totalement intégré dans la mémoire collective et les comportements sociaux chez les héllènes. Petit bonhomme, donne-moi la main, tu sais si bien compter , moi j’hésite parce que je suis étranger et aussi à cause du nombre d’enfants morts à Gaza.