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Publié par Michel GODICHEAU

Le macronisme inculte, mais narcissique, se met souvent devant le miroir, ce qui donne un portrait à charge.
C’est particulièrement saillant en matière de diplomatie.
Ainsi de ce ministre qui se met en scène lors d’un déplacement, téléphonant très imprudemment sr les tapis d’un aéroport pour aller … à Dubaï, il me semble.
Comme avec Big Flo et Oli, utilisés naguère par le roitelet lui-même, ces personnages confirment seulement ainsi leur médiocrité, ce que leurs interlocuteurs internationaux ne manquent pas de noter.
Dominique de Villepin y acquiert, par contraste, un relief particulier. Dans sa présentation à l’ouvrage collectif « Histoire de la Diplomatie française », Dominique de Villepin écrivait :
«  Rares sont ceux qui remarquent le caractère paradoxal de cet idéalisme qui appelle au conflit pour fonder la fraternité. Le recours à la guerre ne fait pourtant pas l’unanimité au sein du camp révolutionnaire. Derrière la voix prophétique de Robespierre, une minorité réclame au préalable la consolidation intérieure d’une révolution encore fragile. ‘Personne n’aime les missionnaires armés », assène l’Incorruptible, qui rappelle encore que le conflit a toujours été propice à l’éclosion d’une dictature militaire » (Ed Perrin – Avril 2005. p.17)
Nous sommes à l’été 1791 et nous sommes aujourd’hui.
Vingt-quatre ans plus tard, en 1815, après des millions de morts et la dictature militaire napoléonienne , les vainqueurs se réunissent à Vienne. Talleyrand est encore là et essaie d’incarner la continuité.
Est-ce pour se répartir les dépouilles des vaincus ? Pas seulement : c’est aussi pour que les plus puissants d’entre eux se protègent de leurs alliés et annexent ou déplacent des peuples entiers, qu’on a même oublié de prévenir.
Ainsi des Belges, des Genevois, des Génois, des Finlandais, des Maltais, des Polonais, mais aussi des Guyanais, de nombreuses populations des Caraïbes, et même celle du… Groenland, qui suivra le sort du Danemark, détaché de la Norvège.
Thomas Jefferson, ancien président des États-Unis, comparera alors ces transferts de populations à celui « du bétail dans les pâturages ».
Le deal qui se prépare s’inscrit donc dans une longue tradition de brigandage international sur le dos des peuples. La technologie permet d’entrevoir aujourd’hui une partie de la violence mise en œuvre, des massacres commis. Tout juste peut-on dire qu’il n’y a plus de civils et que les enfants paraissent, au moins en Palestine, mais aussi au Liban-Sud des cibles privilégiées.
Barrot (avant de voir son Tik Tok , je ne savais pas son nom), Vance, Trump, Poutine, Macron ou Zelinsky semblent avoir abandonné le cheval de la « transition énergétique » pour considérer qu’avec 1 million de morts on était sur la bonne voie et qu’il fallait relancer les affaires avec l’économie de guerre. Et l’étendue finale de cette guerre ni sa durée ne sont nullement connues.
En 1815, l’Irlandais Wellington était le vainqueur de Waterloo , trente ans plus tard, son pays d’origine, l’Irlande, allait perdre 1 million de morts de famine, du fait principalement de l’impérialisme britannique, tandis que lui allait consacrer ses dernières forces à défendre la bourgeoisie contre le printemps des peuples.
C’est l’honneur du peuple d’Irlande de s’en souvenir aujourd’hui à propos de la Palestine.
( Il m’a semblé reconnaître Mme Michelle O’Neil au stade samedi)
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