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Publié par Michel GODICHEAU

Dans mon billet d’avant-hier (« Otages »), je découvrais cette citation de Flaubert par 

Jean-Paul Kaufmann : : « Quiconque a connu l’internat à 11 ans sait tout de la société ».

Voltaire en donne toute la violence dans ce passage où il dénonce les jésuites : "[…] un jeune homme, après avoir passé dans un collège dix années […] devra tâcher d’oublier […] une corruption des mœurs dont l’altération de la santé est une moindre suite […]"

Gerhardt Stenger qui le cite dans son beau livre : « Le triomphe des Lumières », poursuit :

« L’allusion à la corruption des mœurs et à la santé altérée des élèves faisait comprendre à demi-mot, ce que Voltaire déclara haut et fort en Angleterre à la table de Pope. Interrogé par la mère du poète sur sa mauvaise santé, il s’exclama en anglais : « Ces damnés jésuites quand j’étais enfant m’ont sodomisé à tel point que je ne m’en remettrai jamais tant que je vivrai. » (p.191 – avec les sources)

L’apport remarquable de la loi du 29 décembre 1959, dite « Loi Debré » est que, depuis cette date, les tortionnaires sont payés par vos impôts.

Beaucoup de ceux qui ont voté cette loi avaient pour Voltaire une sainte détestation. Mais certains l’avaient lu. A Betharram aussi, sans doute, ou à Notre-Dame de Garaison à quelques  lieues de là où l'on violait aussi.

Le parti de Bayrou fut, sous une autre appellation, un principaux artisans de la "Loi Debré".

Et ceux qui, à gauche, en réclament aujourd’hui une juste application lui permettent de perdurer. Je ne sais pas si Voltaire  connaissait  l'anecdote, mais les calotins s'en vantent sur leur site : Garaison, c'est du bigourdan pour Guérison.

 

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